Regards sur la transformation durable : les enseignements de 7 entreprises pionnières 

A.Sobzcak (Audencia), JP Lamboley (Nao Consulting), I.Savianne (Groupe Eram), M.Cornou (Interface).

Comment les entreprises ont elle engagé un processus de transformation vers un business model plus durable ? Des entreprises font figure de pionnières : elles reformulent leur raison d’être, ajustent leur stratégie et leur offre, refondent leur gouvernance.

Si ces changements sont indispensables, ils sont cependant difficiles à mettre en œuvre, en rupture parfois avec les modèles traditionnels de management, d’organisation et de compétences. La chaire Impact Positif d’Audencia a présenté pour la première fois, les résultats d’une étude qualitative inédite réalisée avec l'appui de NAO Consulting auprès de 7 entreprises.

Accès au replay vidéo de Social Change

https://www.youtube.com/watch?v=nKKujqW8Cuo&list=PLOfLMGmnn2NqQ-V3xh7cADZt8uO8bzlKr&index=7

Un programme animé et piloté par NAO Consulting (partenaire d'Audencia)

En créant le dispositif Transition Talents, la Préfecture de la Loire-Atlantique, Pôle Emploi et la Chaire RSE Audencia ont fait le choix de l’innovation en mettant en lien demandeurs d’emploi & associations des quartiers prioritaires de la ville. Concrètement, pendant plusieurs semaines, 5 associations sont accompagnées sur un projet de transformation par des demandeurs d’emploi, eux-mêmes encadrés par des consultants professionnels.

Cahier de la RSE Audencia

De fin Novembre 2012 à février 2013, nous avons mené en relation  avec l’Université de Nantes (IAE-  Master 2 « Conseil en organisation et management des RH ») une étude ciblée sur le management : 

- 37 entreprises rencontrées, majoritairement dans le grand Ouest,

- 55 entretiens réalisés auprès de Dirigeants, DRH, managers intermédiaires ou de proximité.

Les entretiens de 2h environ ont abordé 4 questions simples :

- qu’attendez-vous des managers des entreprises aujourd’hui,

- quelles difficultés rencontrent-ils,

- quels dispositifs ont été mis en œuvre pour les aider à progresser dans leurs rôles,

- quels résultats et enseignement en tirez-vous ?

Les résultats de cette étude sont particulièrement riches. Ils ont été présentés  le 18 mars 2013 à l’occasion d’une soirée organisée à l’IAE de Nantes.

Pierre, étudiant ostéopathe à Nantes...

Comment naviguer en temps de crise ?

La question a intéressé 49 entreprises pour la soirée organisée par la CEPP (club des entreprises du Pays de Ploërmel).

Article du 30 octobre 2009 - "Le Ploermelais"

Ils étaient 79 représentants d'entreprises à la soirée organisée par le club des entreprises du Pays de Ploërmel. 

Tour du monde

En 2006-2007, Alain Maignan réalise un tour du monde en solitaire sans assistance et sans escale. «L’économie à bord, c’est tous les jours. On peut chavirer en deux secondes. On est en dehors du monde ». Après un tour du monde en 45 minutes, l’heure est au débat. Consultant en management, Jean-Pierre Lamboley s’adresse aux chefs d’entreprises : « Donnez-moi les points communs entre la vie d’un skipper et vous ».

Pas si lointain

« La souffrance morale », entend-on dans la salle, « L’ennui au quotidien ». Très vite, les similitudes se multiplient mais Alain Maignan intervient : « Moi, j’étais seul à bord, vous, vous êtes entourés d’une équipe bien souvent. Moi, je ne pouvais m’arrêter et rentrer chez moi sans conséquences dramatiques ».

Sortie de crise

« En temps de crise, il faut lutter contre la tempête, faire face au vent, ne pas se laisser aller ». Voilà les propos du marin quand la mer était mauvaise, que tout le poussait à renoncer. Selon lui, garder le cap, est un moyen possible pour lutter contre les éléments qui se déchaînent. Mais qu’en pensent les patrons présents ?

Réponses

Avant toute réponse de la part des auditeurs, Alain Maignan ajoute : « C’est quand on commence à sortir de la crise que la prise de risque est maximale ».

Jean-Pierre Lamboley anime avec passion le débat : « En terme de gestion des ressources, de stress, de motivation, quels sont les points communs que vous observez ?  ». La salle se fait tout à coup plus silencieuse mais le débat reprend rapidement. Entre chefs d’entreprises il est plus facile de parler des problèmes ou bonheurs de son entreprise.

À la sortie de la soirée, les avis sont unanimes : écouter les autres permet de voir que l’on n’est pas seul dans le bateau. Responsable chez Adecco, Nadège Guillard trouve que le débat est intéressant et permet de discuter des points positifs et négatifs sans jugement. Pour Jean-Eric Mézinot, l’animateur Jean-Pierre Lamboley s’est surpassé « L’analyse des analogies et différences entre un skipper et un chef d’entreprise est un excellent support de travail ».

Ludivine Ageon.

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